Le jeudi 28 novembre 2024, le RAME, en collaboration avec le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNT) avec l’appui technique et financier de Stop TB Partnership, a organisé un atelier de validation du rapport d’étude d’évaluation des obstacles liés aux droits humains et au genre dans la lutte contre la tuberculose au Burkina Faso. Cet événement, qui s’est tenu dans la salle de conférence de l’Institut National de Formation en Travail Social, visait à présenter et valider les résultats de cette évaluation, afin de renforcer les interventions de santé publique et garantir une prise en charge inclusive et équitable pour tous les groupes vulnérables.
Présidé par M. BASSOLE Paul Léonard, représentant le Président du CCM Burkina, l’atelier a rassemblé des acteurs clés issus des structures publiques, des partenaires techniques et financiers ainsi que des organisations de la société civile. Dans son discours, M. BASSOLE a souligné que :
« Cette évaluation des obstacles liés aux droits humains et au genre dans la lutte contre la tuberculose au Burkina Faso est non seulement un outil précieux pour mieux comprendre les problèmes structurels et individuels qui entravent l’accès aux soins, mais elle constitue également une opportunité pour identifier des solutions concrètes et adaptées aux réalités locales. »
La collecte des données de l’étude, menée dans les régions du Centre, du Centre-Ouest et du Plateau-Central, a révélé plusieurs facteurs limitant l’accès aux soins : l’Insuffisance d’informations et d’éducation sur la tuberculose, la pauvreté et le chômage entraînant un manque de ressources financières pour les malades, des Contraintes logistiques avec des distances importantes pour les malades vivant loin des structures de soins, l’inaccessibilité de certaines zones en période d’intempéries, le Délais de diagnostic souvent liés à une sensibilisation insuffisante des populations et à des auto diagnostics erronés, les Conditions carcérales aggravantes où les détenus font face à des barrières d’accès supplémentaires, notamment en matière de droits.
Les échanges fructueux ont abouti à la validation du rapport, sous réserve de la prise en compte des amendements et recommandations formulés par les participants, visant à améliorer la qualité et la pertinence des résultats.
Cet atelier marque une étape cruciale dans la recherche de solutions concrètes visant à lever les obstacles à l’accès aux soins pour les patients atteints de tuberculose, notamment les plus vulnérables.
Un engagement collectif est essentiel pour construire un système de santé plus inclusif, où chaque individu, quel que soit son contexte, a accès aux soins nécessaires.