CEOs : Des acteurs de la société civile l’Afrique francophone réfléchissent à Ouagadougou

Trois jours de réflexions sur les contribution de l’engagement communautaire dans la lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose dans les contextes d’interventions difficiles (CEOs) et parmi les migrants, l’initiative est du Réseau d’accès aux médicaments essentiels (RAME). L’atelier a eu lieu du 21 au 23 novembre 2023 à Ouagadougou et regroupe plusieurs pays de l’Afrique francophone.  

 

Les pays à contextes d’interventions difficiles (COE) qui constituent moins de 14% de la population mondiale, représentent environ un tiers de la charge de morbidité mondiale liée au VIH, à la tuberculose et au paludisme et le renforcement des systèmes de santé.

Dans ces pays, les services de santé sont fragilisés par des bouleversements qui les affectent, détruisent et mettent à rude épreuves les systèmes de santé. Ainsi la plateforme régionale Afrique francophone du Fonds mondial (PRF) a initié une étude sur la contribution de l’engagement communautaire dans la continuité des services contre le VIH, le paludisme et la tuberculose dans les COE.

Ousseni Tiemtoré, président du conseil d’administration du RAME

Le Réseau d’accès aux médicaments essentiels (RAME), dans l’optique de travailler avec le Fonds Mondial qui met l’accent sur la lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose, a mis en place des activités de plaidoyer et organiser les acteurs de la société civile afin d’influencer les politiques dans les pays respectifs.

 

Selon Dr Ousseni Tiemtoré, président du conseil d’administration du RAME, cette rencontre est un cadre de partage d’expériences de solutions et de stratégies misent en place dans les différents pays concernés pour un meilleur accès aux soins de santé. « C’est l’occasion d’échanger nos expériences positives et négatives et les stratégies utilisées dans les contextes d’opérations difficiles dues soit à l’insécurité, à la migration ou aux différentes crises afin d’accéder au mieux aux populations pour leur offrir des soins de santé de qualité », a-t-il fait savoir.

 

Plusieurs recommandations vont être formulées par les différents acteurs présents pour une meilleure lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dans les contextes d’interventions difficiles afin d’offrir des soins de santé de qualité.

 

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