Le vendredi 15 Novembre 2024, un comité du Réseau des défenseurs du Fonds Mondial (Global Fund Advocates Network (GFAN) au Burkina Faso composée d’une équipe du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME), URCB, AMT, REGIPIV, conduite par l’honorable Dr SOME Aimé, membre de la Coalition des parlementaires pour l’élimination du Paludisme en Afrique (COPEMA), a été reçu en audience par le Ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Robert KARGOUGOU.
L’objectif de cette rencontre stratégique était de solliciter l’accompagnement du ministère de tutelle dans le plaidoyer pour la prochaine reconstitution du Fonds mondial (GC8) et de plaider pour la souscription du Burkina Faso à cette 8è reconstitution du Fonds Mondial.
Au cours de la séance, Mme SAVADOGO Ida, Coordonnatrice du Hub d’Apprentissage Communauté Droits et Genre du Fonds Mondial et point focal de GFan Burkina Faso, a remis au Ministre un document de plaidoyer ainsi qu’une déclaration conjointe du RAME et de ses partenaires de mise en œuvre. Cette initiative visait à souligner l’importance de la multisectorialité pour l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle dans notre pays et la mobilisation des ressources domestiques en faveur de la lutte contre le paludisme, le VIH et la tuberculose.
Le Ministre de la Santé, Dr Robert KARGOUGOU, a salué le travail essentiel réalisé par les acteurs engagés dans la lutte contre ces trois pathologies majeures. Il a rappelé que le Burkina Faso avait contribué à hauteur de 1 million de dollars lors de la 7e reconstitution et a affirmé que le pays prévoit de renouveler son engagement, malgré les défis actuels.
Le Ministre a souligné l’importance stratégique de la participation à la reconstitution du Fonds Mondial, en indiquant que cela offre un retour sur investissement considérable et des avantages pour le système de santé burkinabè. Il a également rappelé l’engagement constant du gouvernement à la santé, avec près de 12 % du budget de l’État alloué à ce secteur, témoignant de la priorité accordée à ce domaine crucial. Le Burkina Faso a par ailleurs octroyé un financement de plus de 5 milliards de FCFA pour l’introduction du vaccin contre le paludisme dans notre pays.
Dr KARGOUGOU a conclu en réitérant son ouverture à collaborer avec les partenaires et son soutien infaillible aux initiatives visant à améliorer la santé des populations burkinabè.
Cette audience témoigne une fois de plus de l’importance de l’engagement collectif pour assurer une santé accessible et durable pour tous.